Les Vilains Petits Canards de Boris Cyrulnik

En donnant accès à la consommation, l’argent transforme aujourd’hui les spectacles en marchandise : foot, danse, théâtre et cinéma. Alors, pour démocratiser l’accès à cette culture, on donne de l’argent public afin que les pauvres puissent également aller au spectacle. Cette démarche constitue un généreux contresens puisque la créativité n’est pas un loisir. Elle doit inventer un nouveau monde pour changer celui qui fait souffrir. La culture créative est un liant social qui donne espoir aux épreuves de l’existence, alors que la culture passive est une distraction qui fait passer le temps, mais ne résout rien. Pour que la culture offre des tuteurs de résilience, il faut engendrer des acteurs bien plus que des spectateurs. Il faut donner aux pauvres l’occasion de donner, en leur permettant de créer un spectacle, une soirée, un débat, une journée de fête. … Tandis que la culture créative nous fait évoluer, la culture passive nous aide à digérer.

Nous contacter

Association Liratouva
La Hutte
24 place Angela Duval
22420 Le Vieux Marché

07 57 18 42 28
icône email formulaire de contact